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Joyeux bordel comportant tout et n'importe quoi

14 mars 2018

Je rêve du jour où les mecs seront des bonhommes, avec des couilles.

Un mec c'est sensé avoir des couilles, le mien il en a que pour suivre les autres comme un toutou et se donner l'illusion que c'est un bonhomme. C'est pas un bonhomme c'est un pd. Quand un gros porc me donne une grosse claque sur le cul, il fait rien. Mais si tu touche à sa beuh; là il a envie de te péter la gueule. Quand une petite gamine joue avec lui et l'appel mon ptit chat, lui ça le dérange pas (mytho, il m'a dit l'inverse mais là faut garder l'illusion avec sa pute) et quand je demande de pas passer derrière la pouilleuse, il fuit parce qu'il faudrait la remettre à sa place. Et c'est encore moi qui passe derrière, mes intérêts pour lui c'est de la merde, il peut dire ce qu'il veut, dans ses actes... Donc il se demande si la pouilleuse elle lui conviendrai et maintenant il vit chez elle. Et après tous les mensonges et toutes les trahisons, ça devrait passer crème, je pète les plombs pour rien. Le mec a passer tout le début de la relation à se foutre de ma gueule, à créer du relationnel avec des merdes et à fuir le notre et là il vit chez une meuf qui l'appel mon ptit chat, tranquille, je me fais des films... il se passera rien. Mais bouffon, il s'est déjà passer, tu m'a déjà manqué de respect, sans arret.

Ce week-end il est venu, il m'a fallu une journée de blabla avant de réussir à m'ouvrir à lui, et encore c'était partiel. M'enfin on a réussi à s'entendre, à être bien, à profiter ensemble. Pis viens le moment où il s'en va, j'ai pas envie qu'il s'en aille et en même temps j'ai besoin de temps pour moi, j'ai des projets, des choses à faire, des livres à lire. Il part et quelques heures après le pti chat m'envoie un message pour m'inviter à passer un week-end (à ce moment là c'est comme un violent rappel à la réalité, eh ouais meuf ton mec vis toujours chez cette meuf et en plus tu vois entre eux ils communiquent mieux que vous deux, t'a vu comme c'était rapide et efficace là ? ah pour mettre des limites ça prends des mois... précisons que cette histoire d'invitation c'est moi qui suis à l'origine puis lui, puis elle ; en parlant avec lui je lui dis que c'est une vrai invit qui serait opé, pas juste comme elle fait dire que je peux venir quand elle le croise parce qu'elle a compris qu'elle pourrai pas faire sans moi, que c'est moi qui porte les couilles ; sauf que putain c'est pas de elle que ça vient, elle elle a pas envie que je sois dans l'équation mais si lui il lui dit invit là elle peut pas refuser XD). Alors là faut expliquer, de base elle s'approprie mon mec à un moment où j'ai décidé de stopper la relation parce que y a toujours des mensonges. Donc ils sont lui, elle et son mec dans un foyer pour sdf. Son mec d'ailleurs à un moment sent un peu le truc, et le mien lui dit qu'il en veut pas de cette meuf même si elle était seule (ça vaut pas grand chose ce genre de déclaration...), mais bon au moins il lui fou une limite dans la gueule à cette pouilleuse. Donc officiellement c'est de l'amitié (même si mon mec arrive à me dire qu'il en a rien à foutre de cette meuf, waou quelle fidélité en amitié aussi), sauf que le jour où son mec lui fout sur la gueule, c'est mon mec qui la réconforte. Et c'est là qu'il est ce putain de rapprochement (et j'ai pas les autres éléments, mais je les sens). Et j'aimerai bien savoir à quel moment ce ptit surnom de merde est sorti, ça me permettrai d'être fixée, mais bon lui comme elle sont radin en infos là dessus. A part me dire qu'il se passera rien, putain mais je le sais qu'il se passera rien, t'es moche meuf. Mais y a déjà eu un raprochement et au lieu de lui foutre une limite il est parti vivre avec elle. C'est un raccourci énorme mais c'est vrai. Dès le moment où il s'est demandé si cette meuf, il peut pas vivre avec elle s'il est avec moi. Pas après tous les mythos qu'il m'a servi. C'est basé sur la confiance, y a aucune confiance, c'est la blessure de trahison, à vif à chaque fois que cette réalité me reviens dans la face. Au moment où il aurait dû se concentrer sur lui et chercher une thérapie, il a préféré fumer des joints avec deux paumés et créer du relationnel avec eux (et c'est surtout elle le problème). Et aujourd'hui après des mois de luttes, enfin monsieur a compris qu'il a besoin d'aide dans sa tête, sauf qu'il vit chez elle. Cette blessure de trahison elle est profonde, elle est vraiment profonde et à chaque fois que j'essaie de lui expliquer que je me sens trahi et pourquoi, lui il trouve que je m'énerve pour rien, que je pète les plombs pour rien. Des mois de luttes pour qu'il accepte enfin d'aller voir quelqu'un, pendant que moi j'essayé de garder la tête hors de l'eau et qu'il m'y replonger régulièrement, en me mentant ou en me cachant un élément pour garder une belle image. Mais putain j'en ai rien à foutre d'être avec un mec avec une belle image, je veux un mec avec des couilles !!!

Parce que à chaque fois qu'il fait le pd, ben c'est moi qui me transforme en bonhomme... Et quand j'ai commencé cette relation, ben j'avais envie d'être femme hein. Et j'étais beaucoup plus femme.

J'ai souvent envie de stopper l'histoire, sauf qu'au point où j'en suis, j'ai plus rien d'autre dans ma vie et j'ai perdu 1 an à le tirer vers le haut, et j'ai toutes ces blessures béhantes que j'arrive pas à panser. Et lui à qui j'ai tant donner, y a plus que lui. J'aurai dû le jeter. J'ai choisi de l'aimer, parce que j'ai cru voir des choses en lui, je sais même pas si c'est vrai aujourd'hui. Je suis malade à l'idée qu'il préfère créer du relationnel avec cette fille, ou avec les autres avant, les trous du cul qui fume et qui se vautrent dans leur fange. Et que notre relationnel il le fuit (parce que je m'énerve pour rien, lol, bah oui c'est le problème hein), sauf qu'au départ le relatinnel il le fuyait déjà en fait et je m'énervais pas pour rien. Et même cte phrase pour rien, je suis traumatisée putain, je voudrai créer du lien, j'arrive pas, je veux plus aller vers les gens, je veux plus donner ma confiance, je veux plus être incomprise sur mes ressentis, ignorée et mise de côté. Et lui ça va, maintenant il a une vie. Moi je lutte tous les jours pour pas me faire du mal.

Une des choses qui m'empêche de finir cette relation, c'est tout ce qu'il me doit. Le fait de m'avoir menti sur lui, de m'avoir forcé à vivre une relation que je ne pouvais pas supporter (et mon état actuel en est une preuve). Tout la tendresse, l'attention, l'amour que je lui ai donné sur une base corrompue, j'ai demandé un échange, j'ai vécu un pillage. Il doit me rendre ce qu'il a pris, ce qu'il a obtenu en me trompant. Le temps et l'énergie, mes cours à la fac, tout ce que j'ai perdu à cause de lui, de son comportement, il me le doit. Il m'est redevable. Et mettre fin à la relation n'est pas possible tant que je n'aurai pas eu compensation. (Et son chien si je n'obtiens pas compensation, ça sera mon chien)

De plus, les moments ensemble sont agréable, mais de plus en plus souvent miné par toutes ces choses dégueulasses autour. Il s'accroche à la merde, je m'énerve.

Et ce que je sens c'est qu'il voudrait mettre fin à la relation ou ne vivre que le positif. Il ne cherche pas à s'investir sur les choses de l'ombre, il ne cherche pas à mettre en lumière ce qui pose problème, son mécanisme à lui c'est la fuite, le déni, le refoullement.

Les mecs qui me tournent autour je les rembarre, pas méchament mais je pose mes limites. Là une meuf lui a tourné autour, il a été incapable de foutre une limite et il commence à me sortir que c'est parce que lui n'a pas les mêmes limites, et que voilà, c'est moi qui psychotte. bah oui connard je psychote, y a un peu moins d'un an t'allais partir avec un tox qui passe sont temps à tromper sa meuf dès qu'il le peut (et pis ça te faisait bien marrer quand il racontait ses histoires...) pour monter un projet qui ne tenait absolument pas la route à l'autre bout du pays. C'est normal que je psychote. Et on parle de cette meuf à qui t'a juste parler dans un bar mais que vous vous ètes persuadé d'avoir dragué et que t'as recontacté puis tu m'a dis que y avait rien de plus, mais j'ai découvert que si y avait eu d'autres messages... puis que tu as voulu la recontacter pour t'excuser (de quoi ?!) alors que c'est moi qui souffrai de cette situation !!!! Et on parle du gros porc avec qui tu t'es mis à braquer un mec (qui le méritait comme tu dis) mais putain t'as braqué un clodo et tu lui as volé des trucs sans valeur au moment où fallait te sortir de la rue... Ou juste du mariage de ta tante, où je rencontre tout ce côté de ta famille et où je découvre que t'es un mythomane, et que je peux pas rentrer chez moi avant le lendemain parce ta tante est parti avec mon sac où il y a mes clés et que je dois revenir à l'endroit où tout mon monde s'est écroulé et que depuis c'est juste une succession de situations similaires, où je dois te forcer à me dire, te forcer à agir, te forcer à tout putain, parce que t'as pas de couilles.

Et là ça recommence tu me sors que ça te dérangait pas les surnom, alors que quand on en a parlé tu m'as dit que tu trouvé ça bizarre et que t'en a parlé à plusieurs personne (sauf moi, com dhab et mes récations elles sont légitimes connard) parce que justement ça te dérangait. T'es juste une girouette de merde, tu passes ton temps à te calquer sur les gens, t'as pas d'avis, t'es un mec lego. Tu m'as forcé à être en relation avec un putain de pantin. Putain merde quoi. Même sur le polyamour, au départ je voulais pas être en couple, je voulais pas vivre ça, ce qu'on vit là et je te le dis, je te parle de ce truc, que ptet un jour je ressentirai l'envie de ne pas être exclusive et toi tu me dis ok. Ah ouais mytho !!! T'es bien content que moi je mets des limites aux mecs qui me tournent autour. T'as fait que ça de mentir et il faudrait que j'ai des réactions douces, sans drama. LOL hé tu récolte ce que t'as semé hein. Faudrait que je reste calme quand je te dis que ce que tu fais avec cette meuf c'est de la trahison (des mes intérets, de mon tout petit territoire, de ces toutes petites choses que j'arrive à te forcer à me donner !!!) et toi tu me dis que tu m'as pas trahi. Mais si mec t'as pas arrêter de me trahir, sans arret. Alors oui là maintenant c'est dispropotionné, mais tu vois le peu que tu te prends dans la gueule c'est une toute petite partie de ce que moi j'ai en moi, de ce que ça fait mal, tous les jours, mec tous les jours je me réveille, tu vis avec une meuf qu'à un moment t'as voulu pécho, mais comme elle a un mec non. Pis tu dis c ton pote alors que ça t'a pas dérangé de te poser la question. T'es pas fidèle, t'es pas réglo, tu mens sur toi quand t'as pas d'argument.

Tu crée du lien avec eux alors que moi t'as passé ton temps à fuir. Je sais rien de ce que tu penses, ce que tu veux, ce que tu aimes. Faut que je t'arrache les infos.

Et on parle de ce qui s'est passé y genre une semaine ? Bon vu que t'as préféré pété 200e à Amsterdam avec ton pote trans, pas possible d'avoir une location, alors la grosse pute qui se prend pour ton chat veut que tu vienne chez elle et elle a réussi alors que moi j'en souffre. ça c'est une trahison. Donc je dis bah ptet chez eux parce que tous les autres c'est encore plus des trou du cul. Et toi tu saute de joie limite, mais va baiser ta pute. Vas y baise là, baise la grosse truie. T'avais pas le droit de me refoutre là dedans. T'as dis que y avait des limites, tu m'as caché que tu l'avais remise à sa place pour le pti chat (ouais ouais enfin le mec pose une limite, il me le cache Oo). Pis elle elle arrive avec son com de merde trop mignon mes chérie. Grognasse je suis pas ta chérie (j'ai mal quand je pense à ton existence) et c'est clairement pas ton chéri, va sucer ton mec salope. Et je réagi pas comme ça hein, je lui mets un "c'est gentil néanmoins nous ne sommes pas assez proche pour que tu m'appelle ta chérie", pis je lui envoi une invit (c'est fb), et elle l'accepte pas. Et quand je demande à Thomas ce qu'il en pense de ce com (parce que la veille il me dit tkt y a pas de limites dépassées) il esquive le sujet mais genre il esquive la question et j'ai juste demandé son avis là dessus. et comme après il arrive à son taf il me demande d'attendre qu'on en reparle à sa pause (il aurait pu me dire on en reparle ce soir, mais non à la pause). Faut savoir le mec à des pauses toutes les 50 minutes, il me fait attendre 6h... putain, 6 putain d'heure. Pis y a une excuse à chaque fois, là y avait beaucoup de taf, putain et prendre ton tel pour me dire "aujourd'hui c'est la folie, on en reparle après mon taf" c'est trop dur, c'est tellement mieux de me laisser poireauté comme une conne (après toutes les merdes qu'il y a eu avant) histoire que je pète un plomb et que ça serve d'excuse pour pas avoir à parler. Bah ouais ça sert à rien tu t'énerve toujours pour rien.

Et en moi il se passe quoi hein, je suis là, déjà je pose une question, parce que bah moi je trouve qu'une limite a été dépassée (c'est un des seuls trucs que j'ai réclamé quand même !!) et il me réponds pas quand je lui demande son avis, ah si au bout d'un moment il s'énerve et me dit qu'il s'en branle. Ah lol le terme est bien choisi nan ? Bah ouais cette meuf tu te la ferait bien en fait, pas sexuellement, mais waou une fille qui te porte de l'intéret, avec qui c'est facile de parler parce qu'elle passe son temps à s'inventer une vie et des trucs qu'elle a pas vécu avec les gens. Et je dois attendre 6h avant d'avoir une réponse. Et encore la réponse je l'ai parce que j'ai commencé à envoyer des messages disant que là j'en peux plus, que je vais péter un plomb. Et toujours t'esquive, tu tourne autour du pot et c'est moi la méchante parce que je pète les plombs. Mais mec quand je parle faut ptet en profiter à ce moment là non ? Quand je suis dans une dynamique de dialogue et d'écoute c'est ptet le moment d'en profiter pour parler avec moi. Parce que c'est facile d'utiliser mes pétages de plombs mais ça arrive pas d'un coup comme ça hein. En fait les 3/4 y a moyen de les éviter en communiquant sur les problèmes. Mais tu te fermes et tu bloques pour un rien. Mais genre jamais tu ne t'ouvres, tu t'aimes tellement pas que tu veux pas que je te vois et la grosse pute là, elle elle a le droit à ça, elle elle a le droit de te voir. Et il faudrait que je dise rien. Et il faudrait que je pète pas des plombs.

Je le sais bien que tu veux pas qu'on continue, mais comme d'hab t'as pas de couilles. Je le sais bien que tu veux pas de moi, parce que ça y est je suis trop abimée. Sauf que t'as tellement pas de possibilités ailleurs que tu restes. Parce que toi sinon tu serai déjà parti avec une autre. La meuf du bar c'est un bon exemple, tu voulais t'excuser parce que quoi ? Même toi tu sais pas. Et la grosse pute là, t'as pas voulu un peu la pécho, ah bah si, mais tu te voile la face alors ça passe. Bah je peux pas me voiler la face, je le sens, t'es chez elle, jamais t'aurai du aller chez elle, jamais t'aurai du me faire vivre un truc pareil. Ou alors me faire sentir, me montrer que les limites elles sont là. Et c'est l'inverse que t'as fait en essayant de te foutre de ma gueule en mode "j'ai senti le sujet à emmerde". bah ouais connard si à un moment tu pense qu'une meuf pourrai te convenir tu vas pas vivre chez elle. et pis si tu m'avais répondu vite et qu'on avait pu échanger et définir elle est où la limite, jamais jaurai pété les plombs. et là ce qui se passe, c'est les conséquences de ce passage là (et de tous ce qu'il y a eu avant) sur mon cerveau, sur mon psychisme. Je me fous pas de ta gueule quand je te parle de traumatisme, vraiment, je suis traumatisée, les mensonges, les tromperies, les trahisons... c'est comme si je ne vallais rien, comme si je passais toujours après tout et n'importe quoi (la drogue, les tox, les mythos... oh bah c'est tes vices en fait, mais t'aime bien être avec ces gens-là ?!)

 

En fait la réalité c'est quoi, c'est que cette meuf c'est ton plan de secours, tu sais qu'il y a une petite ouverture mais y déjà une histoire de couple et pour elle t'es aussi son plan de secours. En gros si vos histoires elles foirents y a des chances pour qu'il se passe quelque chose. Sauf que ça on peut pas dire, et on peut pas le vivre, donc on dit nan c'est juste un ami (pis comme ça on garde le truc, au cas où). Mais c'est une réalité et ça putain de merde je le sens, je le vis. Et donc ton plan de secours hypothéthique tu vis pas avec quoi. Enfin si je pouvais avoir confiance à la limite mais j'ai aucune confiance en toi. Et c'est pas faute d'avoir essayé... Et que tu te voile la face la dessus, ça change quedal. Et la preuve la plus significative c'est que t'as pas voulu mettre ces putains de limites, tu fuis quand je veux t'en parler, t'as préférer faire ok tout va bien avec cte meuf quitte à ce que j'en souffrre, parce que cette relation là tu l'as pas encore foiré alors que la notre elle est déjà enterrée. T'as juste pas les couilles de me quitter parce que t'as peur de moi. T'attends comme un bon toutou que la maitresse l'ait décidé pis après t'attendra que l'autre connasse elle soit plus avec son mec qui finira ptet par lui foutre sur la gueule et toi tu seras là pour la protéger alors que moi, même pas t'as protégé mes intérets face à une gamine qui te titille. En fait ptet que je suis trop bien pour toi, ptet que j'ai trop de valeurs, ptet que ce que tu veux c'est une pauv'meuf qui mytho et qui se drogue mais qui elle te dira pas que ce que tu fais c'est de la merde quand tu fou ta vie en l'air, qui ira dans ton sens, pis toi t'ira dans son sens. Deux loques sans couille, nan elle en a plus que toi. Putain on vit dans un monde où les mecs sont des chiens qui suivent bêtement les ordres et qui font leurs bases besognes par derrière. Et moi j'en ai marre d'avoir plus de mecs en moi que en face de moi, merde ils sont où les bonhommes ?!?

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2 mars 2018

Nouveau départ, nouveau blog

Je vais avoir 30 ans, j'ai rien construit, rien réussit, pas de job, pas de famille, pas vraiment de relation, plus d'amis, plus d'études, pas spécialement de projets tellement tout est mouvant.

Je vis dans ce monde que je ne comprends pas avec une sensibilité empathique beaucoup trop intense pour y vivre sereinement et une intelligence un peu trop développé pour pouvoir vivre comme les autres dans le déni et la débauche.

Je rêve de vivre seule dans la nature, une montagne, une foret et une rivière.
Je rêve de sortir des méandre de mon esprit et de ceux de mes chers petits parasites.
Je rêve de pouvoir épargner un peu les autres en leur filant des tuyaux sur comment on fait quand j'aurai réussi.
Je rêvais de faire des gosses aussi, mais ça ça a changé, je rêvais d'une famille avec moi dans ma montagne.
Je rêvais...

Maintenant j'ai la réalité en face, j'ai vécu un mirage, un mirage merveilleux le temps qu'il s'est maintenu, puis comme je préfère la réalité, j'ai vu au travers. Mais j'arrive pas à oublier ce que j'ai cru vivre, ce que j'ai cru voir, j'arrive pas à me résigner à tout abandonner ; j'arrive pas à arrêter d'aimer ce que moi j'y ai vécu dans ce mirage.

Et pourtant il est horrible, les mots, le ton, les mensonges... et pourtant je suis horrible, les cris, les pleurs, les coups. Et pourtant y a plus vraiment d'espoir, c'est comme si y avait plus rien à sauver, comme si depuis un moment déjà c'était voué à l'échec. Et je m'accroche, je m'accroche, parce que j'ai plus que cela, j'ai tout laissé, tout abandonné pour ce putain de mirage.

Puis y a ces moments aussi, quand tout est doux, quand c'est les petits. Ils se blottissent, ils veulent pas de ce monde, veulent pas tout ça. Veulent juste être à deux. Mais ils sont pas à deux, ils sont au moins à 50, fin j'sais pas j'arrive pas à compter y en a trop. Pis y a les méchants aussi, ceux qui s'amusent à nous pourrir, parce que c'est de ça qu'ils se nourrissent, ceux qui me torturent en attendant que je trouve comment les convaincre de partir vers cette putain de lumière blanche !!! Le chien qui mort la main qui le nourri...

Et personne qui piffre rien, les psys tous plus à la masse les uns que les autres, schizo, border, TDI... choisi ton étiquette, aucune ne marche, c'est que d'la merde, tu retrouve toujours dans une nouvelle, pis surtout t'en guérit pas... hum je retournerai ptet les voir tous ces charlatans quand par ma ténacité j'aurai compris l'énigme, pour leur conter ce qu'ils ne croiront jamais, qu'à l'intérieur y avait des morts, des tristes, des fâchés, des pervers, des tarés de toutes sortes, pas vraiment mauvais, juste détraqué ; qu'ils passaient par mon dos dès qu'il le pouvaient, substances, blessures, failles, choc, abus sexuel... et même à ma naissance y avait ma sœur qui ait jamais née, celle qui s'est faites irradié parce que soit disant ma mère savait pas qu'elle était là. J'ai jamais été seule dans mon corps, à aucun moment de ma putain de vie je n'ai été seule dans mon corps. J'ai 30 ans j'aimerai bien commencé à vivre, pas des mirages hein, non un truc réel, je voudrai recommencer à voir des gens, même s'il me trouve bizarre. Mais je veux pas squatter avec les dégénérés, je veux pas des drogués, pas des menteurs, pas des tricheurs. J'aime bien ceux qui veulent vivre sainement, j'aime bien ceux qui regarde les choses en face et qui ont pas peur d'ouvrir leur gueule quitte à passer pour un faf, j'aime bien ceux qui s'en battent du politiquement correct et de ce qu'on peut penser d'eux... pas des branleurs.

Ce soir nuit de pleine lune, je voudrai que ça change, je voudrai plus avoir face à moi un mirage, mais un bonhomme, un bonhomme qu'à les couille d'envoyé chier la gamine qui le titille, plutôt que de m'envoyer chier moi. Je voudrai plus avoir à fouiller, analyser, me méfier, je voudrai que ça soit fluide, je voudrai la confiance et l'échange, je voudrai récupérer ma joie de vivre, mes idées, ma hargne et ma vie. je veux récupérer ma liberté, récupérer l'espoir et putain envoyer chier tous ceux qui ose et oseront me traiter comme si j'étais rien. Je sais ce que je vaux, je connais mes qualités, je connais ma beauté, mon intelligence, mon talent. Je sais tout ça, personne pourra jamais me faire penser l'inverse, je suis merveilleuse et si toi t'arrive pas à le voir t'inquiète moi je le sais et je me passerai bien de toi cher mirage, j'irai cherché un soleil de lumière blanche, j'irai avec lui sur les routes pour continuer ce que je commence ici avec mes morts, j'irai les libérer un à un, seule avec mon soleil blanc.

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